Les arêtes de poisson sont un réseau de tunnels souterrains
sous la colline de la Croix-Rousse dans le 4ème arrondissement de Lyon.
Découverts en 1959, les Arêtes de poisson sont un mystère de Lyon que la ville
préfère oublier. La ville de Lyon refuse même d'en parler. Pourquoi un tel
mystère ?
Arêtes de poisson de Lyon, © Service archéologique de la Ville de Lyon, SAVL |
Les arêtes de poissons, souterrains mystérieux de Lyon
Un réseau de tunnels souterrains ou catacombes que la ville
est déterminée à garder cachés…mais qui fascine aujourd’hui les passionnés d’Urbex à Lyon (explorations urbaines). Voici un petit reportage d'introduction :
Que sont les arêtes de poisson de Lyon ?
Les Arêtes de poisson de Lyon sont un réseau souterrain de
tunnels qui enjambe les profondeurs de la colline de la Croix Rousse et se
raccorde au réseau de tunnels de Sarrasinières qui va vers Miribel au nord. 32
galeries parallèles, créées apparemment sans cause et sans explication, qui
constituent l'un des secrets les mieux gardés de Lyon.
Ainsi, les Arêtes de poisson restent fermées au public.
Elles sont également non protégées des futurs projets de travaux urbains qui
menacent de détruire la preuve restante du plus grand mystère lyonnais.
Selon les historiens, c’est une construction unique.
Personne ne sait qui en est l’auteur, quand elles ont été créées et pourquoi ?
Il n'y a aucune mention de ces 32 galeries dans les archives départementales de
Lyon.
Plan des arêtes de poisson
Plan des arêtes de poisson |
Walid Nazim, auteur d’un livre et expert sur les Arêtes de poisson
"Nous les appelons les arêtes de poisson, mais si vous
les regardez dans un plan tridimensionnel, vous pouvez voir que ce que nous
appelons les arêtes de poisson sont en fait des bras de croix géantes qui sont
creusées dans la colline ", a dit Nazim Walid, auteur d’un livre dans
lequel il relate ses découvertes.
Elles sont construites d'une pierre que l'on ne trouve qu'à plus
de 40 kilomètres au nord de Lyon.
Elles possèdent toutes les mêmes dimensions, 30 mètres de long, 1,9 mètres de large et 2,2 mètres de haut, ce qui les rend plus grandes que la plupart des galeries souterraines dans le monde.
Elles possèdent toutes les mêmes dimensions, 30 mètres de long, 1,9 mètres de large et 2,2 mètres de haut, ce qui les rend plus grandes que la plupart des galeries souterraines dans le monde.
Les plus célèbres tunnels souterrains de Lyon ont été
découverts dans les années 30, lorsqu'une partie de la colline de Fourvière
s'est effondrée et a révélé le réseau souterrain. Les arêtes de poisson, quant
à elles, n'ont été découvertes qu'en février 1959, ou selon l'histoire
officielle, 1963.
Pour commander le livre de Walid Nazim, suivre ces liens (versions en Français et en Anglais) :
Pour commander le livre de Walid Nazim, suivre ces liens (versions en Français et en Anglais) :
Des ossements retrouvés
Lors de la découverte du puit, en 1959, au croisement de la
rue des Fantasques et de la rue Grognard, les premières fouilles ont mis à jour
une grande quantité d’ossements humains (plus de 5m3).
Aujourd’hui, personne ne
sait ce qu’il est advenu de ses ossements. Ils se sont littéralement
volatilisés.
Des galeries creusées à l’Antiquité
D’après une datation au carbone 14, les arêtes auraient été
construite à l’antiquité, c’est-à-dire il y a plus de 2000 ans.
Une autre thèse avancée
Selon l’écrivain Walid Nazim, le réseau composé de deux
galeries parallèles et parfaitement identiques s’étend jusqu’à Miribel, à 18
kilomètres de Lyon. Une façon d’expliquer sa thèse, selon laquelle, les arêtes
seraient liées à l’Ordre du Temple, un ordre religieux et militaire issu de la
chevalerie chrétienne du Moyen Âge. D’après lui ce réseau n’est pas si ancien
qu’on le prétend. Il aurait été construit au 13è siècle, à l’époque où la Croix
Rousse appartenait au seigneur de Miribel et grand maître de l’ordre du Temple,
Guillaume de Beaujeu.
Façonnées par les compagnons du devoir, les arêtes auraient
ainsi permis de stocker du matériel. “Il y a un seul endroit au monde où l’on
trouve deux galeries identiques, c’est à Saint Jean d’Acre, près de Jérusalem,
où siégeait également De Beaujeu”.
Nazim pense que les arêtes de poisson à Lyon ont servi de
coffre-fort pour le trésor des Templiers, alors que William de Beaujeu évacuait
les possessions templières par le tunnel portuaire secret d'Acre et à travers
la mer vers les Sarrasinières et les arêtes de poisson.
Et vous, quelle est votre théorie ?
Pendant une quarantaine d'années, la ville a gardé le
silence sur la question, déterminée à ne pas s'immiscer dans ce trésor lyonnais
des plus mystérieux. De plus en plus d’amateurs s’aventurent dans ce réseau
immense qui compose les souterrains de Lyon…
Les deux hypothèses sont problèmatiques. Je me méfie des datations au carbone 14.En revanche la présence de graphitis romains plaide tout de même en faveur d'une construction antique.
RépondreSupprimerC'est en effet un point de vue discutable.
SupprimerEn revanche, le fait que les arêtes soient connectées à la double galerie des Sarrazinières plaide plutôt en faveur d'une datation 13 ième ou 16 ième siècle. On voit mal ce que les Romains seraient allé faire à Miribel.
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