Plus de deux millions de femmes en France souffrent d’endométriose, une maladie souvent peu reconnue et difficile à diagnostiquer. pourtant, un changement de cap majeur se profile avec l’apparition de l’Endotest.
Une nouvelle ère pour le dépistage de l’endométriose
Développé par la start-up lyonnaise Ziwig, cet outil diagnostique l’endométriose à partir d’un simple échantillon de salive. désormais partiellement remboursé, ce test pourrait bien transformer radicalement la prise en charge de la maladie.
Pourquoi l’endotest est-il si innovant ?
L’approche de Ziwig consiste à analyser des micro-ARN salivaires à l’aide de puissants algorithmes d’intelligence artificielle. cette technologie permet d’obtenir une réponse fiable en quelques jours, alors que les méthodes traditionnelles (IRM, échographies ou même opérations exploratoires) peuvent s’étendre sur plusieurs mois, voire années. grâce au “forfait innovation” validé par la haute autorité de santé (HAS), 25 000 femmes vont bénéficier du remboursement intégral de ce test, au coût initial de 800 euros.
Quelle procédure avant une prise en charge générale ?
Dans un premier temps, 2500 patientes seront incluses dans une étude clinique conduite par 80 hôpitaux répartis sur le territoire. l’objectif ? Evaluer l’impact économique et médical de l’Endotest, notamment la réduction des chirurgies diagnostiques et l’amélioration de la qualité de vie. Si les données recueillies s’avèrent convaincantes, le remboursement pourrait être étendu à l’ensemble des femmes concernées.
Un soulagement pour les patientes ?
Cette initiative, soutenue par la ministre de la santé Catherine Vautrin, marque un changement de paradigme dans la lutte contre l’endométriose. jusqu’à présent, de nombreuses femmes subissaient un véritable parcours du combattant, parfois émaillé de doutes et de souffrances, avant d’obtenir un diagnostic officiel.
Avec l’Endotest, la détection précoce devient possible et moins invasive. Si les résultats sont probants, on peut espérer une meilleure réactivité des professionnels de santé, une diminution du recours à la chirurgie et un allègement du stress pour les patientes.
Grâce à l’accompagnement renforcé de la HAS et au soutien de l’assurance maladie, ce dispositif pourrait bien être le tournant décisif attendu depuis des années pour enfin mettre la lumière sur cette pathologie féminine et offrir des solutions adaptées à toutes.
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