Lyon face au moustique tigre : comment s’en débarrasser sans nuire à l’environnement

Cédric
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Les moustiques tigres font leur nid à Lyon, et ce n’est pas qu’une gêne passagère. Leur présence se renforce été après été, dans nos jardins, sur nos balcons, ou au détour d’une placette arborée. Ces petits envahisseurs, actifs dès les beaux jours, sont aussi vecteurs de maladies : une raison de plus pour agir, et vite.

moustique tigre lyon


Un moustique devenu lyonnais


Le moustique tigre est désormais un résident régulier de la métropole. Sa zone d’implantation couvre l’ensemble des arrondissements de Lyon et s’étend largement à Villeurbanne, Tassin, Saint-Priest ou encore Oullins. Chaque été, l’ARS recense des dizaines de signalements et appelle les habitants à la vigilance.


À Lyon, les cours intérieures, les toits-terrasses, les jardins de ville et les récupérateurs d’eau de pluie sont autant de petits écosystèmes propices à sa reproduction.


Vaincre le moustique sans pulvériser n’importe quoi


Inutile de sortir l’artillerie chimique dès la première piqûre. La solution la plus durable, c’est de couper court à son cycle de reproduction.


Voici les bons réflexes à adopter dans un environnement urbain :


  • Vider les coupelles, même celles sous les pots sur un balcon.
  • Dégager les gouttières : un bouchon de feuilles mortes suffit pour créer une mini mare.
  • Couper les zones d’ombre humide : haies non taillées, pelouse en friche, etc.
  • Installer un filet fin sur les récupérateurs d’eau.


Dans les quartiers comme la Guillotière, Montchat ou Monplaisir, plusieurs collectifs de riverains organisent d’ailleurs des campagnes d’inspection collaborative entre voisins.


Les plantes alliées de vos extérieurs


Et si vous faisiez d’une pierre deux coups ? Certaines plantes à la fois décoratives et répulsives éloignent naturellement les moustiques tigres. La citronnelle, le géranium rosat, le basilic ou encore la verveine citronnelle sont disponibles dans les marchés lyonnais ou chez les producteurs bio (marché de la place Ambroise-Courtois, de la Croix-Rousse...).


Prévenir plutôt que piquer


L’important, c’est d’agir en amont des grosses chaleurs. Car une fois les œufs pondus, ils peuvent survivre plusieurs mois dans des conditions sèches avant d’éclore.


  • À la maison : utilisez des moustiquaires fines, évitez les lumières vives en soirée à l’extérieur.
  • Dans les jardins collectifs : mettez en place une routine d’entretien partagé.
  • Côté collectivités : les mairies d’arrondissement publient des alertes et parfois des campagnes de sensibilisation ciblées. Renseignez-vous localement.


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